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Une Nouvelle Page... In Memoriam de Jean-Jacques Dessalines

Par : Michel Legros, Sitwayen pou Respè Konstitisyon.


Jean-Jacques Dessalines
Jean-Jacques Dessalines

Haïtiennes, Haïtiens ! Dédions notre combat pour la dignité et la nouvelle indépendance d'Haïti à *CELUI* qui est tombé au Pont-Rouge, un 17 octobre.

D'entrée de jeu, nous disons à tous ceux qui, résignés à vivre dans l'ignominie en attendant que l'Amérique vienne les sauver, d'espérer plutôt une mort indigne des filles et fils de ceux qui ont fait 1804. Si les Américains voulaient éliminer les gangs, certainement, ils n'auraient pas fait appel à une poignée de Kenyans qu'ils n'ont même pas pris la peine d'armer. Le désastre se poursuit, car de gros intérêts sont en jeu, jusqu'à ce que nous décidions d'y mettre un terme. L'importance de la MMS n'est pas dans sa capacité à combattre les gangs, mais à faire entrer des fonds au nom de ce supposé combat. Avec cette mission ridicule, en un semestre, 620 millions de dollars ont pu être collectés et disparaître.

Une mission de paix offre de nombreuses possibilités d'enrichissement à ceux qui, comme Guterres et associés, gèrent son budget:

  • Commissions sur l'octroi des contrats pour la logistique, le logement, l'alimentation et autres.

  • Opportunités d'emploi pour les proches.

  • Enfin, et non des moindres, possibilités de détournement de fonds.

Ces quelques mots résument les causes fondamentales du chaos haïtien et les intérêts qu'elles servent. Les massacres à Source-Matelas, à Pont Sondé, les tueries à Saut d'Eau, à Gressier, les incendies à Carrefour-Feuille, les centaines de milliers de déplacés, les milliers de kidnappés, de femmes violées, les humiliations et la persécution en République Dominicaine ne sont que d'inévitables dommages collatéraux aux yeux des planificateurs de ce lucratif *haïtianicide*. Il est temps de faire clairement comprendre à cette prétendue Communauté Internationale que nous avons percé à jour ses manœuvres. *Périr en Haïti ou être humilié à l'étranger, voilà résumé le dilemme haïtien*. Alors, que faire?

Il faut d'abord se débarrasser de cette présidence à neuf têtes, en réalité sans pieds ni tête, imposée par la CARICOM. Nous devons immédiatement mettre fin à cette mascarade et à ses simagrées insensées. Ces gardes-chiourmes qui pensent être au pouvoir doivent partir et, s'ils refusent d'entendre raison, nous allons les y contraindre, d'une manière ou d'une autre.

Le peuple Haïtien se moque éperdument du conflit entre le CPT et l'actuelle primature, un conflit délétère qui détourne des véritables préoccupations nationales. C'est la première fois que nous assistons à pareille tragi-comédie : deux branches illégales d’un exécutif provisoire qui, au lieu de s'entendre pour essayer de se faire oublier, se chamaillent pour un pouvoir auquel elles n'ont aucun droit et semblent ignorer leur caractère transitoire ainsi que leur mission. Ce gaspillage ďun temps précieux est une circonstance aggravante à verser au dossier et une raison de plus pour se débarrasser au plus vite de ces irresponsables.

Du Môle-Saint-Nicolas à Anse-à-Pitres, de Tiburon à Ouanaminthe, en passant par les Cayes, l'Anse-à Veau, Petit Goâve, Léogane, Jacmel, Carrefour, Port-au- Prince, Mirebalais, Hinche, Saint-Marc, Gonaïves, Limbé, Cap-Haitien, Grand Pré, il faut immédiatement monter des *Comités de Soulèvement* et à l'extérieur, particulièrement en Floride, en Géorgie, à New York, au Canada, en France, des *Comités de Soutien au Soulèvement*, pour que notre détermination s'étende bien au-delà des frontières.

Nous sommes les héritiers de ces géants qui ont pour nom Toussaint Louverture et Jean-Jacques Dessalines. Ils nous ont légué un pays où nous devions être souverains et surtout libres. À une époque où l'esclavage était la norme, nous l'avons combattu et aboli. Ce pays martyrisé a été le premier État résolument et fondamentalement anti-esclavagiste, là où la négritude s'est mise debout pour la première fois, comme l'a dit Césaire. Tout esclave qui foulait cette terre devenait libre et Haïtien. Haïti est la mère de la liberté. Osons être dignes de cet héritage.

La Police Nationale doit arrêter les usurpateurs, dont trois déjà sont en conflit avec la justice pour tentative de vol. Pendant combien de temps encore nos policiers accepteront-ils de garantir la sécurité de personnes ayant des démêlés avec la justice et de recevoir d'elles des instructions?

Nous ne devons plus être perçus comme des « victimes » mais comme des acteurs à part entière de notre destin. La situation actuelle est le résultat d'une peur persistante du "Blanc" qui ne fait pas partie de notre héritage historique et culturel. Le moment est venu de renouer avec la dignité. Fini le temps des Charles Oscar. Ensemble, jusqu'à la victoire !

1 Comment


Guest
Oct 21

Salut à tous. Dak pase Ayiti. Mwen li dosye sa, ke mwen te apresye. Sitou fason otè a prezante zansèt nou an Dessalinement, avec force et conviction. Belle plume..

Chapo!!!

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